Dutot, Regnault, Avenue de France, Vanves et la DNE rue de Grenelle : tous les sites impactés par le projet de déménagement en banlieue étaient représentés ce lundi après-midi dans la cour d’honneur de la ministre de l’éducation nationale pour faire entendre leur voix !
« 1700 agents, 1700 bureaux, dans Paris ! »
« Pas d’allongement / des temps de trajet ! »
« Pas de resserrement / de nos locaux »
« On n’est pas des sardines ! »
« On veut rester / dans Paris ! »
« Le flex office, c’est non ! Et l’open space / c’est nul ! »
Le rassemblement en plein air a commencé par un temps d’information syndicale et d’échanges avec les collègues présents qui ont tous montré clairement leur détermination à défendre leurs conditions de travail déjà bien malmenées ! Nous avons donc scandé nos slogans dans la cour de la ministre qui s’avère avoir une acoustique formidable : si la ministre n’avait pas compris les enjeux du dossier, elle ne peut désormais les ignorer ! Les agents refusent l’allongement des temps de trajet, la réduction des surfaces et toute perspective de flex office… et l’ont clamé haut et fort.
Revue de presse :
- l’administration centrale dans le café pédagogique « Vent de révolte au ministère de l’Éducation nationale »
- et notre mobilisation dans l’AEF : « Les syndicats protestent contre le déménagement de 1900 agents de l’administration centrale »
Vous trouverez ci-dessous quelques photos du rassemblement. L’intersyndicale CGT-CFDT-UNSA remercie les camarades de FO qui se sont joints à ce temps d’échange. Plus nous sommes unis, plus nous sommes forts ! Nous restons déterminés et porterons vos voix dans les prochaines échéances, à commencer par le CSA d’administration centrale du mercredi 20 mars où nous interpellerons le secrétaire général sur tous ces points. Nous lui redirons ce que nous avons dit à la conseillère sociale de la ministre : aucune décision ne peut être prise avant notre audience du 17 avril, on ne peut pas court-circuiter la ministre !