1er octobre, tous mobilisé-e-s

Salaire, retraite, budget, services publics

On l’a bien compris, refuser de nommer de nommer une Première ministre issue de la force arrivée en tête à l’Assemblée était un enjeu fort de lecture du moment politique : Macron rejette la poussée sociale à gauche. Michel Barnier incarne une droite austéritaire, prête à des coupes sévères dans les dépenses publiques. Le 1er octobre, faisons entendre nos voix pour un autre budget, pour augmenter les salaires, abroger la réforme des retraites et investir massivement dans les services publics et l’emploi public !

Mardi 1er octobre grève et manifestation départ 14h Place Denfert-Rochereau

Oui, il faut augmenter les salaires ! Abba le chantait dès 1976 : oui, l’argent c’est le nerf de la guerre. Le décrochage de pouvoir d’achat des agents publics sur les dernières années dans cette période d’inflation est sans précédent. Aujourd’hui la fonction publique peine à recruter parce que les salaires ne sont plus du tout attractifs. Il faut que ça change !

La CGT REVENDIQUE
– Indexation du point d’indice sur l’inflation
– Revalorisation immédiate d’au moins 10 % du point d’indice pour compenser les pertes de pouvoir d’achat.

Un budget d’austérité version XXL ?

Le 1er octobre doit s’ouvrir le débat budgétaire. Les lettres-plafonds transmises aux ministères pour préparer le budget 2025 prévoient 10 milliards d’économies. Tout porte à croire que les lois de finances et de financement de la sécurité sociale présentées par le gouvernement seront marquées par une amputation drastique des moyens alloués aux services publics, à la fonction publique, au système de santé et de sécurité sociale. D’autres choix budgétaires sont possibles ! Mais pour ça, il faut restaurer les recettes de l’État avec des impôts justes qui ciblent les profits des entreprises et les plus aisés.

Une nécessité : abroger la réforme des retraites

La réforme des retraites, imposée à coups de 49.3, est injuste et illégitime. En repoussant l’âge légal de la retraite à 64 ans et allongeant les durées de cotisation, elle a principalement pour effet de baisser le niveau des pensions. Il faut abroger cette réforme rejetée massivement par la population et mettre sur la table d’autres propositions de financements, comme le fait la CGT, pour garantir la pérennité de notre système par répartition.

L’INDÉCENCE
28 270 € par mois. C’est le montant de la retraite de Michel Barnier. Par mois. Oui. Vraiment. Et c’est donc un Premier ministre aussi déconnecté des réalités du pays qui est censé nous gouverner ? Qui assène que la situation des finances publique est grave, que le déficit est excessif et qu’il faut faire des économies ? Qu’il faut travailler jusqu’à 65 ans ? De qui se moque-t-on ?

Redonner à l’État les moyens d’agir

Pour assurer de bonnes conditions de travail aux agents publics, pour améliorer partout la qualité du service public, il faut réinvestir dans les services publics. Au-delà des salaires, nous avons besoin de créations de postes dans les services et sur le terrain. Nous avons besoin que les réformes rétrogrades comme le choc des savoirs soient suspendues. C’est en investissant dans les services publics qu’on viendra à bout de la désespérance sociale, pas en continuant à détricoter année après année notre modèle social et sa capacité d’intervention.