Gentilly – on en est où ?
Le secrétaire général réunit les organisations syndicales ce mercredi 11 septembre pour évoquer l’avancée du projet. D’après nos informations, le projet a pris du retard mais suit son cours :
- Décision dite technique, la signature du bail n’est pas suspendue à la nomination d’un ministre ou à un nouvel arbitrage
- Gentilly est le seul site avec qui le ministère poursuit la discussion avec droit d’exclusivité réciproque
- L’analyse technique du bail et option d’achat est longue et explique les délais
- La seule incertitude reste budgétaire dans le contexte mouvant actuel
- Le nombre d’agents concernés par le regroupement a été revu à la hausse. S’agit-il d’agents de l’administration centrale ou d’autres établissements ? Il semble que les agents du siège de l’Onisep soient également concernés. Combien serons-nous au final dans cette « opération sardines » ? Le mystère reste entier.
Pour rappel, la CGT n’était pas demandeuse de ce regroupement de 4 sites (Regnault, Dutot, Avenue de France, Vanves + la DNE). Avec l’intersyndicale CGT-CFDT-UNSA, elle a bataillé pour une implantation dans Paris intra-muros sans diminution de surface. La pression des personnels a poussé le ministère à retenir le bâtiment le + grand et au pied du métro ligne 14 (Hôpital Bicêtre) : la mobilisation a donc évité des scénarios bien pires. L’enjeu est désormais de se battre contre la généralisation du flex office et pour des aménagements dignes. L’Etat fait du télétravail le levier d’une diminution drastique des surfaces allouées aux administrations : de la nécessité de se mobiliser nationalement pour une autre politique immobilière de l’État !
Semaine de 4 jours – pas d’expérimentation à l’administration centrale
L’information vient de tomber : le SAAM n’a pas trouvé de direction ou service volontaire au sein de l’administration centrale pour expérimenter la semaine de 4 jours. Si la perspective d’une augmentation des jours de repos des agents pouvait nous paraître intéressante à la CGT, une semaine de 4 jours sans réduction du temps de travail nous paraissait potentiellement problématique en termes de conditions de travail (journées à rallonge de près de 9h, diminution des jours de RTT). Les réflexions se poursuivront peut-être mais le dispositif ne sera pas déployé immédiatement à l’administration centrale et le sujet a été retiré de l’ordre du jour du prochain CSA.
Entretiens professionnels – la campagne prend fin le 25 septembre
Attention, la campagne d’entretiens professionnels se termine le 25 septembre. La bascule de l’appli E-Cefac actuel vers l’outil Virtuo à partir d’octobre rend ce délai plus strict que les années précédentes. La CGT en profite pour faire quelques rappels sur les entretiens professionnels :
Un outil déterminant dans votre carrière
Même s’il est présenté comme un temps d’échange avec votre responsable hiérarchique, l’entretien profession reste le document d’évaluation de votre “valeur professionnelle” selon l’administration. Il vous suit dans votre recherche de poste, pour évaluer votre candidature pour les promotions. Mais il peut aussi vous être utile pour contester un refus de télétravail, une sanction ou une baisse de primes ou a contrario pour négocier une augmentation. Autrement dit chaque mot compte. Soyez extrêmement vigilants à la formulation mais aussi à toutes les évolutions d’une année sur l’autre. L’appréciation littérale et la cotation “à acquérir / à développer / maîtrise / expert” sont sans doute les points les plus importants avec la présentation de vos missions et la fixation des objectifs.
Que faire en cas de désaccord ?
Avant de rédiger un commentaire en fin d’entretien qui va laisser des traces, jouer d’abord la conciliation en proposant une nouvelle rédaction. Aujourd’hui cette étape est prévue dans E-Cefac quand votre responsable vous transfère l’entretien avant de le valider. Là, toutes les évolutions sont encore possibles et la CGT est là pour vous conseiller ou vous accompagner. Si le désaccord persiste, vous avez 8 jours après la validation de votre entretien par votre responsable pour apposer un éventuel commentaire. Votre signature de l’entretien n’a pas d’autres valeurs que de certifier que l’entretien a bien eu lieu : elle ne signifie en rien votre accord sur l’appréciation portée par votre supérieur hiérarchique. Si vous souhaitez contester le compte-rendu d’entretien, vous avez 15 jours pour présenter une demande de révision auprès de l’autorité hiérarchique (et non plus votre supérieur hiérarchique direct). Vous avez ensuite deux mois pour présenter un recours en CAP. La CGT vous accompagnera autant que de nécessaire !
CIA – c’est le moment d’en parler
Si les CIA sont versés sur la paye de fin d’année (20 décembre), les montants font l’objet d’un aller-retour entre le SAAM et les directions dans le courant du mois d’octobre. En général, les chefs de bureau font leurs propositions d’évolution de montant à cette période et en fonction de l’enveloppe allouée. Autrement dit, si vous voulez discuter avec votre hiérarchie de votre CIA et que vous n’avez pas abordé la question en entretien professionnel, septembre est le bon moment.