Le CTAC du 13 février 2019 était informé (et non consulté pour avis !) sur le schéma d’emploi 2019 de l’administration centrale. Par application de la loi de finances, la centrale doit absorber 40 suppressions nettes d’emplois. Mais l’administration va plus loin : 10 redéploiements sont prévus pour permettre « d’absorber des missions nouvelles » donc ce sont 50 suppressions d’emplois qui sont prévues sur l’année 2019, réparties comme suit selon les directions :
BDC MENESR : -4
SG : -1
DGRH : -14
DAF : -7
DREIC : -1
SAAM : -9
DGESCO : -7
DNE : -5
CNESCO / Médiateur : -1
IG (personnels administratifs) : -1
TOTAL : -50
La délégation CGT a proposé à l’ensemble des élus la motion suivante, adoptée à l’unanimité par les représentants des personnels lors du CTAC du 13 février 2019, dénonçant les suppressions d’emplois au sein de notre administration centrale :
« Le schéma d’emplois 2019 présenté au CTAC se traduit par une suppression nette de 40 emplois et de 50 postes pour permettre 10 redéploiements sur des missions nouvelles au sein de l’administration centrale. Une vraie provocation pour l’ensemble des collègues !
A l’heure où les alertes dans les services se multiplient, où les projets de réorganisations s’enchaînent, alors que les agents travaillent en flux tendu, ces suppressions de postes sont intolérables.
Les représentants du personnel dénoncent la baisse de l’emploi public. Le service public est une chance, pas une charge.
Nous refusons ce plan de suppressions d’emplois et en demandons le retrait. »