Nomination de Michel Barnier, un très mauvais signal

L’ancien monde reste aux manettes, mobilisons-nous le 1er octobre

C’est la rentrée et on veut que ça change ! Mais voilà qu’après la fameuse trêve olympique, l’ancien monde reste aux manettes. La nomination de Michel Barnier est un très mauvais signal. Partisan de la retraite à 65 ans, d’une politique migratoire dure, ce libéral devrait poursuivre la même politique économique qu’Emmanuel Macron. Pire, il est à la merci du RN qui semble monnayer une non-censure contre une reprise de ses priorités. Tout recommence comme si rien ne s’était passé le 7 juillet ! Pourtant le résultat des élections législatives a été autant un sursaut républicain pour barrer la route à l’extrême-droite qu’un net désaveu de la politique de casse de notre système social et des services publics du président Macron. C’est un pur mépris du vote des électeurs et le déni démocratique est grave. Il est temps que ça change et que ça change pour de bon. Mais rien ne se fera sans mobilisation !

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Un gouvernement démissionnaire qui a poursuivi l’austérité, un premier ministre qui inquiète

Le gouvernement Attal, démissionnaire mais maintenu bien trop longtemps dans ses fonctions, a continué ses coupes budgétaires pendant l’été. Les lettres-plafonds transmises aux ministères pour préparer le budget 2025 prévoient ainsi 10 milliards d’euros d’économie pour compenser l’inflation. C’est totalement illégitime, incompréhensible et antidémocratique ! Au ministère du travail ou à la PJJ, tous les recrutements sont gelés pour toute l’année 2024. Qu’en sera-t-il dans notre administration centrale ? A ce stade, le secrétaire général ne peut rien nous répondre. Nous sommes donc dans un flou terrible qui peut amener à des suppressions de postes et des gels de crédits. Tout semble indiquer que le nouveau premier ministre, Michel Barnier, est nommé pour amplifier l’austérité et ses précédentes prises de position, notamment sur les questions économiques, ont largement de quoi nous inquiéter. Ce n’est pas lui qui fera sauter le verrou budgétaire ou qui inversera la tendance de baisse des ressources fiscales et d’exonération des cotisations sociales pour les entreprises qui grèvent le budget de l’Etat et donc sa capacité à agir et investir dans les services publics !
Vous trouverez notamment en PJ une note de la CGT sur la politique d’exonérations de cotisations sociales et les trappes à bas salaires.

Nous voulons le progrès social ! Tous mobilisé·e·s pour une rentrée sociale offensive !   Ce dont nous avons besoin, c’est d’un gouvernement qui investisse massivement dans les services publics, qui abroge la réforme des retraites, qui décide enfin de recrutements de titulaires à hauteur des besoins et indexe le point d’indice sur l’inflation. La CGT travaille à une rentrée sociale offensive: l’intersyndicale CGT-FSU-Sud appelle à une journée de mobilisation le 10 septembre dans l’éducation et une mobilisation interprofessionnelle d’ampleur se construit pour le mardi 1er octobre. Sans attendre, multiplions les luttes pour la démocratie et la justice sociale. Les forces politiques et les organisations de jeunesse ont pris leurs responsabilités en appelant à une manifestation le 7 septembre : le monde du travail pourra ainsi se mobiliser dans un cadre citoyen pour dénoncer le coup de force d’Emmanuel Macron. Le rendez-vous est fixé samedi 7 à 14h place de la Bastille pour un trajet Bastille / Nation !