Pour une année 2019 solidaire et combative : galette de la CGT le vendredi 25 janvier

La CGT vous présente ces meilleurs vœux 2019 ! Nous vous proposons de commencer l’année de manière ouverte, festive et solidaire autour d’une galette syndicale ce vendredi 25 janvier 2019.

Evidemment cette galette est ouverte à toutes et tous les collègues, il n’est absolument pas besoin d’être syndiqué-e pour venir partager ce moment avec nous. Ce sera l’occasion de rencontrer les militant-e-s CGT qui sont vos référent-e-s sur les différentes implantations du ministère. Mais aussi vos nouvelles et nouveaux élu-e-s CGT qui vous représentent dans toutes les instances de l’administration centrale (comité technique, CHSCT, CCAS, CAP, CCP) et dont vous retrouverez la présentation en fin de ce mail. Nous pourrons discuter et échanger sur vos conditions de travail, les difficultés que vous rencontrez au quotidien et tout simplement pour vos propositions et solutions.

Pour un plan d’urgence sociale à l’administration centrale

La CGT administration centrale forte de sa légitimité de première organisation suite aux résultats des élections professionnelles, a adressé une lettre à la Secrétaire générale [voir pièce-jointe « courrier »] demandant un plan d’urgence sociale pour l’administration centrale. Il rappelle le spositions que nous avons portés pendant la campagne électorale, notre lecture de la crise sociale que traverse le pays et nos revendications nationales pour améliorer le pouvoir d’achat et le quotidien de tout-te-s les collègues. Il énumère également les grands chantiers de négociation que nous souhaitons ouvrir dans les prochains mois. Il propose enfin un plan d’urgence en 4 revendications immédiates sur lesquelles l’administration centrale a totalement la main :

  1. Pas de prime de fin d’année en dessous de 1 000 € (CIA pour les agent-e-s passé-e-s au RIFSEEP et prime de montant équivalent pour les autres corps ou agents non titulaires)
  2. Revalorisation indemnitaire pour tous : extension du rebasage forfaitaire de l’IFSE à tout-es et tous les agent-es bénéficiant du RIFSEEP par attribution du montant forfaitaire intermédiaire de revalorisation à tous ceux exclus de la campagne comme le versement d’une revalorisation équivalente aux agents des corps hors RIFSEEP
  3. Hausse des possibilités de promotion : Un plan exceptionnel et dérogatoire permettant de doubler les possibilités de promotion dans les CAP locales
  4. Prise en charge du jour de carence par l’administration : abondement des crédits d’action sociale permettant la prise en charge du jour de carence par l’administration sous la forme d’une simplification du dispositif de secours.

 Gilets jaunes : retour sur une mobilisation sans précédent

La mobilisation des « gilets jaunes » depuis maintenant plus d’un mois a fait éclater sur la scène politique la colère et le malaise d’une grande partie de la population. Depuis plusieurs semaines, salarié-e-s, retraité-e-s, jeunes, gilets jaunes se mobilisent pour crier leur colère face à la dégradation des conditions de vie, avec des fins de mois de plus en plus difficiles. Née d’une révolte contre la hausse du prix du carburant, le mouvement des gilets jaunes porte aujourd’hui une forte revendication de hausse du pouvoir d’achat et l’exigence de plus d’égalité sociale : retour de l’ISF et augmentation des salaires notamment le SMIC.

Les gilets jaunes ont réussi à mettre en difficulté Macron et son gouvernement et laissé entrevoir la possibilité d’un recul de sa politique. Fin décembre, Macron a ainsi été contraint de reculer au-delà des postures habituelles, démontrant une véritable fragilité du pouvoir. Le gouvernement renonce temporairement au dogme du 3 % de déficit et est contraint d’accélérer le calendrier de plusieurs mesures comme la hausse de la prime d’activité. Ces maigres mesures ne seront pas financées sur le capital mais bien en s’attaquant au financement de la sécurité sociale et des services publics par exonération fiscale, et il a réaffirmé cependant sa volonté de poursuivre ses contre-réformes en particulier pour la jeunesse et l’éducation (réforme du bac et de la voie professionnelle, augmentation des frais d’inscription pour les étudiant.es étranger.ères non-communautaires).

 
Grand débat : l’enfumage !

Dans les prochains jours, la prose du président de la République va nous être adressée. 5 pages et 32 questions plus tard, le message est clair : je vous ai écoutés mais ne comptez pas sur moi pour vous entendre. Pas de rétablissement de l’ISF, rien sur le pouvoir d’achat, les salaires, les pensions et minimas sociaux. Bref, rien sur les légitimes revendications qui font s’exprimer la colère depuis des mois, qu’elles soient portées par la CGT ou par le mouvement des gilets jaunes [voir pièce jointe « dans notre poche »].

Macron persiste et signe : j’ai un programme et je l’appliquerai. Quant au « grand débat national » j’en fixe le cadre et les limites : continuer à réduire la dépense publique et les services publics dont certains seraient dépassés et trop chers, ne pas revenir sur l’imposition des plus riches, la poursuite de la réorganisation de l’État et des services publics. L’exigence de justice sociale et fiscale exprimée fortement dans le pays est donc exclue.

Le véritable débat : on va le faire !

C’est pourquoi, la CGT affirme, par contre, que le véritable débat, on va le faire ensemble, sur tout le territoire et en appui des luttes qui se développent. La voix des agent-e-s publics, salariés, retraités, précaires, privés d’emploi, jeunes, doit compter. Le gouvernement doit entendre nos revendications sur les salaires et pensions, la fiscalité, les services publics, notre quotidien au travail, la transition énergétique, la démocratie et la citoyenneté. Participez au débat lancé par la CGT !

A l’administration centrale, cela commence par la galette de la CGT du vendredi 25 janvier !

Galette syndicale
Vendredi 25 janvier

Local inter-syndical – pièce 164
110 rue de Grenelle

à partir de 12h45

En espérant vous y retrouver nombreux !