Emmanuel Macron est officiellement Président de la République depuis ce dimanche 14 mai. Si la CGT Educ’action administration centrale se réjouit que la France a choisi de faire barrage au Front national, elle reste vigilante face au programme du nouveau président et sera toujours mobilisée pour défendre le progrès social, la liberté, l’égalité, la justice et la fraternité. Nous avons été mobilisés face aux atteintes au code du travail l’année dernière et le serons évidemment si de nouvelles ordonnances devaient court-circuiter le parlement et poursuivre les régressions en matière de protection des salariés, comme cela a été annoncé.
Qu’en sera-t-il pour la partie éducation du programme, où là encore, le président Macron a annoncé plus d’autonomie aux établissements et vouloir doter les chefs d’établissement de la capacité de recruter les enseignants ? Quelles conséquences dans les établissements… mais aussi à l’administration centrale ? Ne doutons pas que le même sort attendrait nos collègues à la DGRH, à la DGESCO ou dans toutes les directions… Devons-nous nous attendre à des suppressions de postes au moment où s’accumulent les alertes de collègues pour burn-out ?
Contrairement à la posture dans laquelle notre nouveau président souhaite se draper, ce discours est tout sauf pragmatique : pour porter un tel discours, il faut bien mal connaître notre administration centrale et ses évolutions. Elle est bien aujourd’hui une administration de pilotage qui travaille en réseau avec les académies, les établissements et ne gère plus directement le système éducatif et universitaire. A nous de faire connaître et reconnaître la qualité de notre travail ! Monsieur le président, encore un effort pour sortir de l’idéologie !
A nous d’être mobilisés contre toute tentative de suppression de postes… mais aussi pour défendre le travail que nous menons en administration centrale et le sens de nos missions !