Après les terribles attentats qui ont frappé Paris, les événements se sont enchaînés très vite : frappes françaises en Syrie, perquisitions, assaut salvateur à Saint-Denis, prolongation de l’état d’urgence pour 3 mois, alerte attentat en Belgique, attentat en Tunisie…
La CGT a adopté les 17 et 18 novembre au niveau confédéral un texte d’analyse sur cette situation dramatique qui est aussi une réflexion sur la réaction à adopter dans un tel moment.
Il rappelle d’abord toute notre solidarité avec les victimes des attentats, partout dans le monde. Mais il propose aussi une lecture forte de la séquence en rappelant le lien essentiel entre les attentats sur le sol français et les multiples interventions en Irak et Syrie, terreau sur lequel s’est développé le terrorrisme. En 1944, l’ensemble des pays de la planète avait affirmé que seule la justice sociale serait facteur de paix. Ce sont avec ces valeurs de progrès social que la CGT appelle à renouer.
L’austérité n’est plus un cadre indépassable : le président de la république a annoncé que le pacte de stabilité n’empêchait pas le vote d’un pacte de sécurité. La CGT appelle dans ce cadre à un pacte de progrès, de démocratie sociale, d’éducation, de sécurité et de paix pour toutes les populations. Ecarter les formes de radicalisation passe avant tout par le respect des droits fondamentaux d’accès à l’éducation, à la culture, à la santé et à l’emploi. L’état d’urgence ne doit pas museler l’expression revendicative ni le mouvement social.
Nous vous invitons à prendre connaissance de ce texte en pièce jointe.